jeudi 11 décembre 2008

Il a neigé...

... Et on ne s'en lasse pas.

lundi 24 novembre 2008

Tadoussac, Saguenay et Lac Saint Jean

Qui a dit qu'on ne pouvait pas faire 1200km en un week-end? Quand il s'agit de découvrir une des régions les plus typiques du Québec, les marmottes sont prêtes à tout ;-)

Montréal, vendredi 21 novembre, départ à 15h, 8h de route devant nous. Une route qui se dépeuple petit à petit en dépassant Québec vers le Nord, plus aucune lumière ni aucune habitation sur des centaines de km (je n'avais jamais vu autant d'étoiles de ma vie!), puis, à 23h30, l'arrivée au "bout" de la route, face au fjord du Saguenay, dont les 1,2km de large à son embouchure ne se traversent qu'en ferry; belle surprise quand on ne s'est pas renseignés avant: heureusement que le ferry passe toute la nuit! Cela m'a rappelé les traversés (épiques parfois) des Dardanelles en Turquie, sauf le vent froid, les - 10 degrés et l'écume gelée sur les vagues qui rappelaient douloureusement que nous étions en effet au Canada.

Le ferry de Tadoussac à l'embouchure du Saguenay

Arrivée ensuite dans une petite auberge de jeunesse qui sert de point de rendez-vous aux habitants de Tadoussac (1000 habitants) lorsque tous les touristes sont partis et qu'ils se retrouvent à nouveau séparés de tout par des centaines de km: 3h de voiture vers le sud pour aller à Québec, 2h vers l'Ouest pour arriver à Chicoutimi. Nous voilà donc encerclés par des "Cht'i" du Québec, qui parlent avec un accent si marqué que même les Québécois de Montréal les considèrent comme des "bouseux". Pour dire, on comprenait 1 mot sur 10 alors que les personnes qui nous parlaient avaient entre 20 et 30 ans. La soirée se finit de façon surprenante après les confidences éméchées de la gardienne de prison de 21 ans et de son "chum" qui s'est fait poignardé dans le dos par un ami et fête la réception de ses 90,000$ d'assurance, lorsque nous voyons tout à coup un jeune au bar sortir une "ligne de coke" et l'enfourner dans son nez, signe probablement qu'ici, il n'y a vraiment pas grand chose à faire. Voilà qui fait un peu beaucoup pour les jeunes citadins que nous sommes et nous disons donc poliment bonsoir à nos hôtes avant de nous enfermer dans notre chambre pour la nuit, rompus par la fatigue du voyage, tristes de la souffrance que nous avons découvert à l'arrivée et étonnés d'être accueillis à bras ouverts dans une région si reculée.

À l'auberge, on était pour l'indépendance du Québec...
Samedi se veut plus badin, avec un réveil en douceur au goût de crèpes épaisses comme des gauffres qu'on cuit nous même dans la cuisine de l'auberge, avant de s'emmitouffler dans les vêtements d'hiver qu'on avait laissés dans les placards depuis l'année dernière. Je retrouve le bonheur d'être bien équipée pendant notre virée à travers les bois de Tadoussac où nous sortons volontairement des chemins pour nous perdre dans la forêt et rejoindre finalement après quelques frayeurs et glissades sur les chemins très escarpés l'embouchure du Fjord, où nous avons la chance d'apercevoir 3 fois l'aileron noir d'un rorqual (baleine à bosse) qui se repet de planctons dans la baie. Les falaises de 300m de haut formées il y a quelques millénaires par le glacier se découpent sur un ciel un peu gris, le vent est terrible et nous fouette le visage d'embruns marins, bref, un vrai retour à la nature qui fait du bien.

Tadoussac, vue sur le Saint-Laurent

Nous partirons ensuite pour l'Ouest en passant par la route au Nord du Saguenay, perdue entre les collines du parc national couvertes de sapins et de quelques arbres dénudés sur la gauche, et la rivière Sainte Marguerite à droite, où des panneaux proposent de s'arrêter pour la pèche au saumon. Pause à Sainte-Rose du Nord (on le saura qu'on est dans le Nord!), lovée dans une faille entre 2 falaises, sur le bord de l'eau, petite balade encore sur le belvédère (encore une croix!), coucher de soleil sur les falaises à... 16h30 :), puis c'est la route vers Chicoutimi, où nous dînons dans un petit café bio avant de nous écrouler sur notre grand lit au gite du Papillon d'Or, où le vent frappe les murs violemment, arrêté par rien dans la grande plaine entre le Saguenay et les Monts Valin qu'on aperçoit au loin.

Sainte-Rose du Nord dans une faille entre les falaises

Sainte-Rose du Nord au crépuscule et la splendeur du Saguenay


Petit déjeuner au pain perdu aux bleuets, histoires d'ours, de lynx et de cougars par notre hôte, puis c'est reparti vers l'ouest, direction le Lac Saint Jean, où nous aurons le temps d'admirer des vagues de glace (véridique!) et d'être déçus par la réserve indienne qui n'est autre... qu'un village comme les autres. Puis, après un bon brunch sur le bord du lac, c'est le retour, déjà, pour les 8h de route qui nous ramèneront à Montréal, en passant par la réserve faunique des Laurentides à travers un embranchement "réservé aux indiens" dans lequel nous nous engageons sans vergogne jusqu'à être saisis par l'angoisse quand on se retrouvera perdus en pleine forêt sur une route cabossée et pleine de neige, sans savoir au juste si cette route rejoint bien l'autoroute comme on le croit d'après la carte. Heureusement, c'est le cas, et après un superbe coucher de soleil sur un lac glacé et eneigé perdu quelque part dans le Grand Nord, nous rejoindrons finalement la civilisation sans trop de peine et regagnerons notre bercail de Montréal dimanche vers minuit, pleins d'images nouvelles du Québec...

Les rives du lac Saint-Jean commencent à geler, les arbres se recouvrent de glace, les stalactites suivent le sens du vent et les formations icebériques ont la forme des vagues!


Un aperçu de la beauté de la réserve faunique des Laurentides au crépuscule.

lundi 10 novembre 2008

Jeu de rôles


Il paraîtrait que je suis une hobbit qui ment comme un arracheur de dents - et que les elphes comme Nico sont des grands individus racistes et hautains... Ça promet!

http://arka-au-quebec.over-blog.fr/article-24168793.html


Mathieu (alias Enrique), Ben (alias notre superbe maître du jeu) et François (alias le Nain) se préparent au jeu de rôle à coup de bières sur le toît de Pierre-Yves.


Anne, alias Nee, alias la femme Elphe, finit de remplir les caractéristiques de son personnage.


Alors que Ben nous parle du "Chaos", on rentre tous dans le jeu.

mardi 4 novembre 2008

C'est l'Halloween, on veut des "bongbong"

Cette année ce n'est pas des bonbons que nous avons chassés.... Mais un tueur! Soirée "meurtre et mystères" oblige. 10 jeunes étudiants de Beverly Hills se retrouvent sur une île à quelques miles de la côte californienne, chez "Andréa", leur meilleure amie à tous (sic), qui a un scoop à leur annoncer pour la publication de son prochain article. Mais voilà qu'à l'arrivée, Andréa gît sur le bord de la piscine, sauvagement assassinée. Les étudiants appelleront-ils la police? Trouveront-il le coupable?


Allez, venez faire un tour sur le site de "Jenn", la future présidente de l'association des étudiants de Beverly Hills, alias Anne, bretonne de l'IEP d'aix (si, si, je vous assure) pour voir quelques photos... Les déguisements valent le coup d'oeil, et les expressions de visages dramatiques encore plus. Y a pas à dire, on est bien rentrés dans le jeu. Merci, Gentil Organisateur "Cruz" ;-)

http://neeechezlescaribous.blogspot.com/2008/11/halloween-se-fte.html


http://neeechezlescaribous.blogspot.com/2008/11/halloween-photos-en-vrac-de-cette-supra.html

http://neeechezlescaribous.blogspot.com/2008/11/halloween.html

http://neeechezlescaribous.blogspot.com/2008/11/halloween-in-montral-murder-party.html

jeudi 4 septembre 2008

Les soirées de l'été

Soirée anarchiste au Quai des brumes, 25 mai






"Strada" au Divan Orange sur Saint Laurent, 31 mai






Barbecue chez Hide, anniversaire de Fabrice et Gwen, 5 juin


La suite dans le prochain épisode.... :-)

Quartier Nord du Plateau

Il n'y a pas à dire, le quartier nord du Plateau correspond mieux à notre mode de vie! Quant à la collocation, elle nous plonge dans l'univers des Québécois et nous fait faire quelques rencontres intéressantes :-)

Un petit aperçu de notre nouvel univers... Temps de trajet jusqu'au bureau: moins de 5mn à pieds :-)

Boulevard Saint Joseph Est


Rue Laurier Est

Les chats: Chipie...
...Belle...
Et son frère, le grand roux Pouce!





mercredi 3 septembre 2008

La fin de l'été, 1 an à Montréal

3 Septembre déjà, l'été est passé à toute vitesse et déjà nous attendons le nouvel hiver avec un mélange d'expectactive et d'impatience.

Entre un déménagement un peu chaotique et beaucoup de boulot, l'été à Montréal nous a tout de même paru bien doux, loin de la pollution et du stress parisien et dans la bonne humeur et la candeur de la première ville francophone d'Amérique du Nord.

En avril, les Montréalais se réveillent. Le soleil reprend petit à petit ses droits sur la neige, la chaleur monte vite - très vite. Partout des piques niques s'improvisent à coups de poulets portuguais de la rue Duluth, les tams-tams se remettent à tonner, les guerriers du Mont-Royal se replongent dans leur guerre interrompue par la neige, les écureuils sortent vite vite de leurs nids de feuilles pour glaner quelques graines avant les grandes chaleurs.

En mai, au-delà de quelques tas épars passés du blanc immaculé au noir empoussiéré, la neige n'est plus qu'un souvenir et le soleil tape déjà fort. En quelques semaines, on est passés de moins 15 à 25 degrés. Les arbres sont en bourgeons, les Montréalais sortent planter quelques fleurs dans leurs jardins ou sur le pas de leur porte; quelques uns s'attèlent à la dure tâche du nettoyage de printemps et au récurage des vitres noircies par la poussière et le sel projetés par la neige et les déneigeuses quelques semaines plus tôt. La plupart, pourtant, ne prend pas cette peine. L'été est bien trop court pour le passer à de si vilaines tâches, mieux vaut flâner sur le port ou arpenter le Mont Royal: le ménage attendra qu'on soit morts.

En juin, on prend ses habitudes. Les parcs sont noirs de monde, les pelouses encore vertes aux quelques tapis de fleurs tombées des arbres accueillent des milliers de gai lurons en mal de farniente qui installent sauvagement des hamacs entre les troncs des arbres. La pétanque, populaire contre toute attente, accueille les 20-35 ans sur les anciens rings de hockey du parc La Fontaine. Les cours de tennis sont pris d'assaut, les piscines gratuites ou presque gratuites ouvrent leurs portes un peu partout dans Montréal, les Québécois jouent au volley, au badmington, au frisbee. Pour un peu on se croierait en vacances et on envie de plus en plus les "vrais" Montréalais qui sortent du bureau à 17h quand nous le quittons entre 19h et 20h.

Début juillet, c'est la vraie vie qui commence. Le festival de Jazz fait tressaillir Montréal pendant deux semaines. La rue Sainte Catherine bloquée dans tout le centre-ville, l'alcool vendu dans les rues, ce qui ne manque pas de surprendre dans un pays où la moindre bouteille de vin doit en principe être transportée dans un sac de papier brun pour ne pas être visible aux petits yeux innocents qui se baladent dans la rue, les concerts qui se succèdent et se chevauchent, à quelques rues l'un de l'autre. Une sorte de gigantesque fête de la musique en plein air qui dure 10 fois plus longtemps, sans les aléas des casseurs et des excités, qui va savoir pourquoi sont complètement absents dans cette ville candide. Après, c'est la série des festivals. Francopholies, festival du film de Montréal, Juste pour Rire, on ne les compte plus et on ne sait même plus trop lesquels commencent quand et lesquels finissent quand. On se contente de se demander si on a encore la force de sortir le soir ou le week-end venu, et on prend une rue au hasard pour tomber sur un groupe de musique ou un sketch de rue. Entre-temps, le 24 juin a célébré le Québec et le 1er juillet, fête nationale du Canada, voit le traditionnel défilé des déménagements, un peu moins dense cette années qu'à l'habitude manifestement. Puis les vacances arrivent. Les 2 dernières semaines de juillet, Montréal se vide pour les traditionnelles "vacances de la construction", ainsi nommées parce qu'elles ont d'abord été initiées par le secteur du BTP, où la chaleur estivale obligeait à fermer les chantier. Cette années, une fois n'est pas coutûme, elles ont mal porté leur nom. Tous les matins, sur "Rythme FM", la radio de Montréal, les présentateurs se lamentent de la pluie qui ne cesse de tomber pendant les seules 2 semaines où tout le monde est parti en virée à la campagne.

Puis c'est Août. Août et sa chaleur écrasante, 35 degrés, moites, humides, désagréables. Certains restent en vacances. D'autres restent chez eux. Les festivals se font plus espacés et plus absents, les Montréalais calment peu à peu leur frénésie du début d'été, les enfants sont en vacances. On prend le temps de se balader, on part en week-end au chalet en famille, on fait des virées à la plage avec les enfants, au bord des lacs pour ceux qui le peuvent, en face du casino de l'île Notre Dame pour ceux qui n'ont pas d'autre choix. Dans les parcs, les gens ne jouent plus au volley ou à la pétanque, ils dorment. Les écureuils ne sortent presque plus, accablés de chaleur et repus de soleil. On se repose.

Et voilà déjà Septembre à nouveau. Le 1er Septembre marque la fin de l'été avec la fête de travail qui nous a valu cette année un week-end de 3 jours. Puis, le lendemain, c'est la rentrée des classes. Les enfants reprennent le chemin de l'école, sac au dos. De nouveau, on voit des ribambelles de gamins accrochés les uns aux autres par des courrois rouges et qui portent tous des brassards de leur école, précédés et suivis par leurs moniteurs ou leurs monitrices. Les activités extra-scolaires recommencent, les clubs de foot rouvrent leurs portes et les parents reprennent eux aussi le chemin du travail. Les partenaires se réveillent, nous rappellent, veulent nous voir. Le soir, les rues sont moins peuplés; les gens gardent leurs sous après les folies de l'été. Bientôt, les feuilles commenceront à roussir. Un bel et court été indien clora ce bel et long été Montréalais et les marmottes reprendront les raquettes pour des belles balades dans la neige dans tous les coins qu'elles ont découvert cet été.

Demain cela fera un an que nous sommes arrivés à Montréal. Il y a encore tant à découvrir!

mercredi 18 juin 2008

Participation a la Moment Factory


Bonjour,
Samedi dernier j'ai passé l'apres midi avec Sachiko et Jerome a faire cette petite vidéo d'une minute: Forêve. La technique était très interessante avec des vidéo projecteurs.
On a vraiment fait un super travail d'équipe, les idées sont venues d'elles même et tout le monde y a mis son petit grain.
Le Thème était:

L’été nous chatouille les pieds. On veut s’évader à la campagne, se perdre en forêt, où tranquillement glisser dans le monde des rêves étendu dans un parc urbain. Thème : Forêt de rêves Apportez votre vidéo le soir même en format Quicktime 720 x 480 sur clé USB, iPod, disque dur.

Laversion d une minute et la version longues sont ici: http://www.waterorder.blogspot.com/
leur site ou l on sera bientot present est:http://www.momentfactory.com/

Nico

lundi 16 juin 2008

J`ai vole !

Bonjour les Amis,
Apres plusieurs confrontations au mauvais temps, j'ai enfin pu prendre mon envol en Deltaplane.
Cette fois ci il n'y avait pas assez de vent, et du coup personne ne se lancait de la montagne.

Nous nous sommes fait tire par un ULM qui nous a amene a 1000 m d altitude, et nous nous sommes decroche pile a quelques metres de la base d un nuage. c etait incroyable de le voir arriver de face!
Ca fait tres etrange de n avoir que du vide autour de sois, et aucune visiere ou vitre qui nous separe du ciel :)
Le decolage, le vol, l atterrissage, tout est super doux et en tant que passager il n y a rien a faire :) juste rester calme. C est vraiment a la portee de tous.


Le delta est pose sur un chario pour rouler facilement sur les 25m du decollage.

a ce moment la j ai eu l impression de laisser quelque chose derriere moi :)


J ai meme pu diriger un peu l'aile, c est assez difficile, il y a comme un decallage de 4 sec avant que le mouvement donne vraiment son effet. Mais du coup ca se fait tout en douceur.

A la fin, sur les 400 derniers metres, le prof nous a fait faire une serie de 10 "decrochages", c est les sensations de moutagnes russes, mais avec une vue incroyable. ( il fait monter le delta de 5m, puis on pique sur 20m et on redresse doucement) C etait genial.


Le moment ou l on se decroche de l ulm est vraiment super, d un coup on se sent glisser dans l air, c etait vraiement la decouverte d un nouvel element qui m etait inconnu: l AIR

L atterrissage se fait allonge lorsqu on est 2 :( mais c t marrant, on a glisse sur 10m a peine) c est hyper simple.


On est a peine a la troisieme generation d Homme a pouvoir vivre une telle experience.
Ca fait des milliers d annees que nous revons de voler comme de oiseaux, et bien le Delta offre ce reve fou.
Chaque fois que je verrai un oiseau dans le ciel je me transcenderai :)

Je souhaite que vous viviez la meme experience un jour.
Merci encore a tous pour ce super cadeau !

Pour voir une video faite par un pro (un peu inconscient des fois) vous pouvez regarder cette video: http://www.youtube.com/watch?v=SV7F6v6rzhg

Nicolas