Papa en parle comme d'une expérience "aussi marquante que celle du désert". Des chiens presque sauvages regroupés en meutes et hurlant comme des loups, des chemins impensables serpentant au coeur d'une nature imprenable, sans une trace de pas d'hommes, le son léger et persistant du frottement des skis du traineau sur la poudreuse, le hululement du vent dans les oreilles qui s'accentue à chaque descente, le silence, enfin, à peine troublé par les cris des guides qui parlent aux chiens... voilà le traineau à chien.
Utilisé depuis des siècles par les Inuits comme moyen de locomotion, le traineau a petit à petit été abandonné au profit de la motoneige, surtout depuis les années 1950, où, pour sédentariser et assimiler les Inuits, la Gendarmerie royale du Canada aurait tué 20000 chiens inuits. Devenu pendant longtemps une simple attraction pour touristes, le traineau reprend cependant depuis quelques temps ses lettres de noblesse, notamment avec la fonte des glaces, qui empèche les motoneiges trop lourdes de passer dans certains secteurs où la glace est fragilisée.
Un quart de loup.
Un soir, un loup s'est introduit dans le chenil et s'est choisi une compagne, avant de repartir dans la nuit.
Participation à l'attelage: chaque traineau est tiré par 6 chiens, sauf le traineau de tête auquel en sont atelés 8. Un conducteur les guide, et le traineau peut accueillir un passager adulte ou deux enfants.
Papa, en tête
Maman le suit...
Pause au chalet... On ne touche pas aux chiens tant qu'ils "travaillent"!
Après la pause, encore quelques magnifiques paysages...